Impact

Quelles seront les actions menées dans le cadre de la phase pilote ?
Dans le cadre de la phase pilote, ABM sera testée avec des projets de démonstration d’ABM à petite échelle pour l’adaptation au changement climatique, qui sont soit reproductibles, soit évolutifs, ou qui nécessitent un financement pour la maintenance et l’exploitation continues.
Une approche sur quatre ans
De 2019 à 2023, l’ABM sera testée sur le terrain par le biais de projets pilotes en collaboration avec des partenaires, tels que le Fonds d’équipement des Nations unies (FENU). La phase pilote visera 10 à 12 projets de démonstration en Afrique. ABM sera testée avec des projets à petite échelle, qui sont soit reproductibles, soit extensibles, ou qui ont besoin d’un financement pour une maintenance et un fonctionnement continus. Les certificats relatifs aux avantages en matière d’adaptation des projets de démonstration seront délivrés gratuitement au développeur du projet, tandis que les avantages en matière d’adaptation de la reproduction, de l’extension ou de la poursuite de l’entretien et de l’exploitation seront présentés à divers investisseurs ou prêteurs potentiels afin de mobiliser une action et un financement accrus.
Mise en place d'un conseil d'administration, d'un groupe méthodologique et d'un secrétariat de l'ABM
Un conseil ABM, un groupe méthodologique et un secrétariat seront mis en place par la BAD en 2019 pour guider, conseiller et faciliter la phase pilote. L’utilisation des certificats de bénéfices d’adaptation sera suivie par le biais d’un registre. Sur la base des expériences et des enseignements tirés de la phase pilote, l’ABM sera transmis à la communauté internationale du changement climatique pour une utilisation plus large en tant qu’outil volontaire. L’ABM est jugée pertinente pour tous les pays de toutes les régions. Les financements provenant de diverses sources, telles que les fonds internationaux et les pays donateurs, sont les bienvenus pour faire la démonstration du mécanisme au cours de la phase pilote.
Permettre aux développeurs de projets et aux pays d'accueil de déterminer à l'avance les bénéfices en termes d'adaptation
Il est prévu qu’à l’issue de la phase pilote, l’infrastructure, les travaux méthodologiques et la sensibilisation seront suffisants pour permettre aux développeurs de projets et aux pays d’accueil de déterminer à l’avance les bénéfices de l’adaptation et de signer des accords de désengagement avec les donateurs ou les financiers du changement climatique, sans que des projets de démonstration soient mis en place au préalable, ou sur la base de micropilotes. Les accords de désengagement garantiront les paiements à la livraison des bénéfices de l’adaptation après vérification de la performance des projets d’adaptation et certification des bénéfices de l’adaptation. Les paiements des bénéfices de l’adaptation permettront aux institutions financières de considérer les revenus de la GPA comme une nouvelle source de revenus et comme une garantie supplémentaire pour les prêts et les investissements en capital.
Proposed Pilots
Alors que la Banque africaine de développement a créé plusieurs techniques préliminaires qui peuvent être adaptées à une situation donnée, les développeurs de projets, quant à eux, sont autorisés à suggérer de nouvelles techniques.
Le champ d'application des projets d'ABM
Le champ d’application des projets d’ABM est très large et couvre tous les aspects de l’adaptation et de la résilience au changement climatique. La Banque africaine de développement a développé quelques méthodologies initiales qui peuvent être adaptées à un contexte spécifique. Cependant, les développeurs de projets sont libres de proposer de nouvelles méthodologies.
Concepts initiaux d'ABM
Les premiers concepts comprennent :
○ Des pompes d’irrigation à énergie solaire pour aider les agriculteurs à surmonter le manque de fiabilité des précipitations ;
○ Une technologie d’irrigation au goutte-à-goutte pour mieux utiliser l’eau d’irrigation disponible ;
○ Des pratiques durables pour protéger les plantations de cacao des maladies exacerbées par le changement climatique ;
○ Une agriculture résiliente au climat pour diversifier les sources de revenus des agriculteurs vulnérables ;
○ Développement de systèmes d’information météorologique pour fournir aux agriculteurs des prévisions météorologiques précises ;
○ La création d’emplois pour les groupes les plus vulnérables touchés par les risques climatiques, en particulier les femmes et les jeunes ;
○ La protection des côtes par le boisement de mangroves ;
○ Une gamme de technologies énergétiques propres, qui libèrent le temps des femmes et des enfants, leur permettant de devenir plus productifs économiquement ou d’aller à l’école, et donc de devenir moins vulnérables aux impacts négatifs du changement climatique.